Un mois en Thaïlande…

Nous revoilà après plusieurs semaines de silence. A vrai dire, on a traversé la Thaïlande, enfin pas tout le pays, uniquement Bangkok et le Sud du pays, pendant un mois sans écrire une ligne…

Comment résumer ces quelques semaines? Difficile et certainement inutile de relater toutes nos expériences, bonnes ou mauvaises. On va plutôt revenir sur quelques moments/ événements/sentiments.

 

Krabi

Notre arrivée en Thaïlande. Une petite ville toute douce le long de la mer, qui est parvenue à garder une certaine authenticité malgré un tourisme très présent. Premier contact avec la gastronomie (excellente) sur un marché de nuit, rencontre rapide avec Delphine, une collègue de Thomas (on n’a pas trop parlé boulot, promis) et premier bain de mer dans une eau à 28 degrés. Plutôt bien parti…

 

Koh Lipe

L’île la plus au Sud de Thaïlande, difficilement accessible en bateau à moteur, faisant partie d’un parc national maritime protégé. Des eaux translucides, un sable blanc, des cocotiers, une vraie carte postale! Enfin, sur papier…

La réalité est toute autre. L’île est minuscule, et le moindre cm2 est exploité. L’hygiène est déplorable, la qualité de la bouffe lamentable (pourtant au prix fort), la nature pas vraiment préservée…

A la fois ghetto à touristes et prison dorée pour les locaux.

D’un côté, les touristes. Trop, beaucoup trop de touristes, de bars, de guesthouses, de boutiques de souvenirs trop chers, de ptits minets bodybuildés en marcel, une bouteille de bière à la main, de pétasses en chaleur au short trop court et aux Ray-Ban sur le nez, de hippies pouilleux aux dreadlocks dégoulinants.

De l’autre côté, une population locale aigrie, désabusée voire grossière avec les touristes. A l’origine des gitans de la mer, à qui l’on a donné une île pour qu’ils puissent s’installer, et qu’on leur reprend lentement pour y faire rêver les touristes. Des pêcheurs convertis malgré eux en businessmen peu scrupuleux.

Une cohabitation plutôt ambigüe: ils ne s’aiment pas, mais ils ont besoin les uns des autres. L’ambiance est hypocrite.

Mais Koh Lipe, c’est aussi un paradis pour les plongeurs. Sauf qu’on est tombé malade tous les deux (à tour de rôle) et qu’on n’a rien vu des fonds marins.

Vous l’aurez compris, la nature y est magnifique, mais l’homme a une fois de plus fait des ravages…

 

Bangkok

Une mégapole dynamique, bruyante, grouillante de monde et d’activités, des gratte-ciels et des maisons en teck sur pilotis, des gargotes de rue et des restos étoilés, des centres commerciaux gigantesques où le luxe et la contrefaçon se mélangent, des putes, des ladyboys (des hommes transformés en femmes, avec ou sans opération, qui bénéficient d’un réel statut civil légal), des temples exubérants, un Palais Royal pompeux, une diversité culturelle et ethnique, une ouverture d’esprit dans un pays si conformiste. On a aimé!

 

Visite de Lina (maman de To) et Dany

Les premiers visiteurs belges! 17 jours à partager entre Bangkok et Khao Lak. C’était pas gagné d’avance de convaincre Lina, mais au final aucun regret. Une parenthèse de luxe pour nous (de beaux hôtels tout confort) et une bonne dose d’exotisme pour elles. De chouettes moments passés ensemble, de bons souvenirs à emporter avec soi. A bientôt les filles!

 

Ayutthaya

L’ancienne capitale du Royaume du même nom, fondée au 14ème siècle et ravagée par les Birmans au 18ème siècle. Des ruines, des statues de Bouddha, et beaucoup d’histoire. Une belle balade.

 

Plongée sous-marine

Aie, le gros dossier. Pour faire bref, on s’est fait entuber en Belgique par un instructeur pas très net, après avoir consciencieusement étudié la théorie.

On a réalisé les exercices sur l’île de Koh Lipe mais notre état de santé nous a empêché de poursuivre (et de boucler) la formation.

Enfin, c’est à Khao Lak, plus précisément aux Îles Similan, que l’on a effectué les 4 plongées nécessaires à l’obtention du brevet. C’est qu’on est tenace, quand on veut!

Et le jeu en valait vraiment la chandelle. Quelle beauté, quelle expérience! Vivement le prochain récif. L’aventure sous-marine ne fait que commencer…