Le premier trek nous a plu. Alors, on a remis ça, dans un village laotien du sud du pays, très rural.

Nous mangeons et dormons chez Mister Ho, un habitant du village. Ici les maisons sont en bois et parfois en ciment. Il y a de l’électricité mais pas d’eau courante. Les hommes travaillent aux champs ou dans la forêt. Les éléphants sont domestiqués et servent au transport du bois notamment. Les femmes partent à la pêche et/ou s’occupent de leur progéniture.

Paysages très constratés. Il fait très sec par endroit: herbes jaunes brûlées par le soleil, rochers noirs et terre rouge. Très humide un peu plus loin:  les « wetlands », des kilomètres de marécages où vivent de nombreux oiseaux et, surtout, des poissons que les villageois viennent pêcher à l’aube sur des embarcations en bois très peu stables. Estelle était pétrifiée à l’arrière de sa barquette, menée par une petite dame du village qui revenait de la pêche. Le spectacle est de toute beauté, entre le bleu moutonné du ciel, les herbes d’un vert éclatant, l’eau boueuse dans laquelle se reflète ce ciel, les montagnes au loin, sous un filet de brume et les aigrettes qui s’envolent à notre passage.