Sydney, la belle

Aaaah, enfin un pays comme chez nous!

Après 8 mois d’Asie, et surtout après 3 mois de Népal/Inde, on avait besoin d’une petite pause. Enfin, surtout Thomas. Il décomptait les jours sous le soleil torride de Kolkata, en rêvant de calme, de fraicheur, de viande, de pain et de vin. Il va être servi.

Nous voilà donc au pays des Kangourous pour une semaine, une première pour Thomas; Estelle, elle, avait déjà rendu visite à Aude il y a 10 ans.

John et Ann nous accueillent à l’aéroport. John, fidèle à sa réputation de bout-en-train, est déguisé en Ecossais! On va bien se marrer.

Dès la sortie de l’aéroport, le changement est impressionnant: quelle douceur, quel calme, how smooth and quiet! Quelle facilité! Les routes sont larges, très larges; elles nous semblent vides comme désertées. Les voitures roulent à une allure constante, sans klaxonner. Il y a des passages pour piétons et ils sont respectés par les automobilistes. Les voitures sont parquées de part et d’autre de la voie, parfaitement alignées. Pas de rickshaw, pas de tuk-tuk, pas de vache, ni de bus polluant. Personne ne nous accoste pour nous proposer qui une chambre d’hôtel, qui un lift. Totalement paisible. On passe inaperçus. Cela ressemble à chez nous.

Le lendemain matin, nous prenons un (vrai) train pour Newcastle, à 2h de Sydney. Nous allons passer 3 jours avec Damien, Margareth et leurs enfants. C’est la famille qui a accueilli Aude lors de son séjour en Australie. Ils sont vraiment charmants. Balades sur la plage, visite des vignobles alentours et dégustation de vins, rencontre avec Bob & Sue. Bref, on a bien mangé et bien bu!

De retour à Sydney, chez John et Ann, nous partons tous les deux à la découverte de cette ville magnifique. Les gens sont souriants, la ville est propre, les transports sont très bien organisés, et puis c’est beau. La ville s’étend autour de la baie du même nom, donc l’eau n’est jamais loin. On se balade entre les gratte-ciels, accompagné du chant des mouettes. Le climat est idéal, et il flotte dans l’air une douceur de vivre. Ca ressemble aux métropoles américaines, avec ses gratte-ciels, son métro, ses magasins, ses fast-foods et son lot de businessmen en costume, mais avec la douceur de vivre d’une ville méditerranéenne. Il y a beaucoup de terrasses le long des quais, où les gens viennent prendre un verre à la sortie du bureau, ils flânent dans les allées du Jardin botanique, ils courent dans les nombreux jardins pour garder la forme (ils courent un peu partout d’ailleurs), des musiciens de rue les accompagnent. Les couchers de soleil le long du port, entre les yachts et les terrasses, et face au Harbour Bridge, ont quelque chose de magique. On avait besoin de cette parenthèse.

Seul petit bémol: c’est plutôt cher. Surtout après 8 mois d’Asie, le changement est radical. Mais ça en vaut vraiment la peine.