La vallée de Kathmandu

Entre notre aventure au monastère tibétain et le trek dans les montagnes (prochain article), nous avons pris le temps de visiter et de découvrir calmement la vallée de Kathmandu. Nous avons fait le tour des nombreux centres d’intérêt, et avons été positivement surpris.

L’architecture est très particulière, typique du Nepal, faite d’un mélange de briques rouges et de bois sculpté. La religion (ou plutôt les religions: hindouisme et bouddhisme) est omniprésente: les temples sont partout. Qui dit temple, dit pèlerins, encens, chants, prières… Ambiance mystique. La cuisine, d’apparence pauvre et sans fantaisie, se révèle au contraire savoureuse et variée.


Bhaktapur

A 10 km de Kathmandu, cette ancienne ville-royaume a gardé un style d’époque. Le centre, piétonnier, permet de flâner dans un dédale de ruelles étroites, à l’ambiance moyenâgeuse.


Patan

Une autre ancienne ville-royaume, dans les alentours de Kathmandu. Même sensation, même impression. Le Palais Royal et les nombreux temples adjacents nous ont particulièrement plu.


Bodnath

L’un des principaux sanctuaires bouddhistes du Nepal. Son stûpa est l’un des plus grands au monde. C’est un haut lieu de pèlerinage pour les Bouddhistes, et on y croise de nombreux réfugiés tibétains. Les pèlerins marchent autour du stûpa, dans le sens des aiguilles d’une montre, en faisant tourner les 108 moulins à prière tout en récitant le célèbre mantra Om mani padme hum, le tout dans un ambiance mystique.


Swayambunath

Situé sur une colline dominant Kathmandu, c’est le plus ancien et le plus sacré des sites bouddhistes du Nepal. Egalement surnommé « Monkey temple. »


Pashupatinath

L’un des plus importants temples hindous dédiés à Shiva. Situé sur les rives de la rivière Bagmati, c’est ici que les fidèles hindous viennent incinérer leurs morts, sur les gaths (comme à Varanasi, en Inde).

La première impression (négative!) que nous avait laissé le pays à notre arrivée a peu à peu laissé place à une sensation différente. Certes, le bruit, la pollution et la promiscuité sont toujours présents, mais cela n’enlève rien aux charmes du pays, au contraire, cela fait partie de l’ensemble.

On peut dire qu’après deux mois dans le pays, on s’y est habitué. On connaît les trucs à faire et à ne pas faire: on sait comment se faufiler sans danger dans la circulation infernale de Kathmandu; on connaît le prix des choses, donc le marchandage devient un vrai jeu; on se repère facilement dans la ville; on a nos petites habitudes, nos restos, hôtels, boutiques préférés, on s’est fait des amis (locaux ou étrangers) que l’on croise de temps à autre, pour boire un thé, manger un bout ou simplement discuter.