Nous quittons le petit village de Featherston (jumelé avec la petite ville de Messines en Belgique, si si) sous un soleil radieux et un vent certain. Estelle roule avec Léa sur le petit siège à l’avant et Thomas tire la charrette vide. Nous avons en effet opté pour la business class pour Léa : quand elle est éveillée, elle est installée sur un petit siège à l’avant, entre les bras d’Estelle, observe, papote et même chante. Quand elle est fatiguée, elle s’installe dans son carrosse tiré par Thomas et s’endort confortablement.

C’est parti pour 58km…. Thomas s’est gardé de préciser la longueur du trajet à Estelle qui porte bien plus que son poids plume et peine face au vent… Bèèè, Meuh, bèèè, Meuh (traduisez Moutons, vaches, moutons et vaches encore) parfois un lapin et beaucoup d’oiseaux. Nous longeons le lac Wairarapa, grande étendue brunâtre au loin et avançons sur la route très peu empruntée, de pré en pré. Le moral des troupes est bon malgré la distance. Léa dort une bonne partie du trajet puis se réveille et réclame sa chanson préférée (la patrouille des éléphants). Nous arrivons en fin de journée, exténués au camping à proximité du Lake ferry.

Cette fois, on campe, sous tente et sous un ciel tout étoilé, au grand bonheur de Léa. 1ère nuit très courte. Le vent souffle. Léa se retourne 200 fois, réveille tout le monde (sauf elle) et finit la nuit le nez dans le coin de la tente en dehors de tout matelas. Estelle et Thomas ont mal partout et ont eu froid. On pensait que ce serait l’été mais on n’y est pas…

Elo vient nous rejoindre pour le week end (1h30 de route pour elle, 3 jours pour nous :-). Elle nous emmène en voiture jusqu’au Cape Palliser voir les otaries, profiter des paysages impressionnants le long de la mer (océan Pacifique Sud) et à la recherche de chutes d’eau cachées (tellement qu’on ne les a jamais trouvées malgré 1h de marche;-).

La meteo est capricieuse: vent fort et pluie par moments. On en profite pour se poser plusieurs nuits au même endroit (toujours au camping près du Lake ferry), avant de reprendre la route vers la région des vignobles.