En transit à Beijing

Nous entamons notre remontée vers le nord. L’idée est de rejoindre la Mongolie, en passant par Beijing (Pékin). Parce qu’à Beijing, il y a Auré (Aurélien pour ceux qui ne suivraient pas, le (enfin un des) cousin d’Estelle) qui étudie là depuis 6 mois!

On adore s’arrêter là où l’on a des amis, et à Beijing (qui compte tout de même plus de 20 millions d’habitants), cela aide d’avoir des amis, surtout s’ils parlent chinois! Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Chinois, même à la « capitale » ne sont pas les rois en anglais. C’est peu dire! Et notre chinois à nous se limite à « Niha » et « Dim sum »… Ce qui risque de nous limiter quelque peu dans nos pérégrinations.

Nous avons 72 heures à Beijing, juste le temps octroyé par notre visa de transit. Auré nous accueille, en pleine forme, avec Inès une amie qui étudie dans une autre ville .

Auré nous emmène à travers la ville:

Le Temple du Ciel, ses vieux qui squattent à l’ombre des galeries en jouant aux « échecs chinois » ou aux cartes et ses touristes chinois toujours qui adorent nous prendre en photo;

La place Tienanmen. Soleil écrasant. On s’imagine une foule en révolte en 89, des chars et des morts. Tombeau de Mao: gigantesque!. Des allées entourées de barrières qui mènent les touristes vers la dépouille du chef de la revolution communiste. Parait qu’il est tout jaune avec le temps… Y a meme un type qui est payé tous les jours pour monter puis descendre Mao de la salle d’exposition vers son frigo! Sont fous ces Chinois.

La Cité Interdite qui se dresse derrière la place, impressionnante et légèrement mégalo!

Les Hutongs, petites ruelles en bord de lac et leurs centaines de gargotes éclairées.

Le marché aux oiseaux, animal très respecté par les Chinois. On y trouve le parfait kit de survie pour oiseaux: cages en tous genres et de toutes tailles, cover cages, vers et tasses à thé, toutes petites, qui servent de mangeoir. Le grand amusement pour les Pékinois c’est d’aller promener son oiseau, dans sa cage bien entendu, et couverte pour éviter de désorienter la bête… Sont vraiment fous ces Chinois.

Le canard laqué, les nouilles pékinoises, le thé au lait, et on en passe!

Nous avons beaucoup de chance: pas de smog pendant trois jours. On va même entr’apercevoir le soleil et le ciel bleu pékinois. La ville est étonnamment calme proportionnellement au nombre d’habitants: scooters électriques et limitation du nombre de permis de conduire et donc de véhicules en circulation aident beaucoup.

Il y a beaucoup de monde mais, à part dans le métro, on n’en souffre pas trop car il y a de grands espaces, les rues, boulevards, parcs, palais,… Et puis ici, pour peu qu’on comprenne le chinois, plus besoin de penser. Tout est réglé comme sur du papier à musique. Il y a des flèches partout, même pour indiquer la façon de rentrer et de sortir du wagon de métro, des gardes ou agents de sécurité a chaque coin de rue ou d’escalator pour expliquer comment monter ou descendre. Plus besoin de penser. Juste suivre.

Auré nous emmène jusqu’à la Grande Muraille: pas le spot touristique ou affluent plusieurs milliers de touristes tous les jours, non. La Grande Muraille que l’on rejoint après plusieurs heures de randonnée à flanc de montagne, comme au temps de l’empire Mongol! Génial.

Un tout tout grand « chèchè » Auré! On reste impressionné par tes connaissances  en chinois, toi aussi Inès!