1 mois déjà

Nous sommes le jeudi 12 septembre: voilà un mois maintenant que nous avons quitté notre vie en Belgique, notre travail, nos amis, nos familles, notre confort, nos habitudes (bonnes ou mauvaises). Ca parait long et court à la fois.

Long parce que nous avons déjà oublié le goût d’un bon Côtes-du Rhône ou la saveur d’une pizza de la Bambola.

Court parce que, grâce aux technologies actuelles, nous sommes en contact presque permanent avec vous, et l’on pourrait presque oublier que nous sommes si loin.

Le fait d’avoir posé ses valises quelque part, de s’être sédentarisé et surtout de participer de manière active à un projet nous demande beaucoup d’implication, et donc d’énergie. On réalise que la faculté d’adaptation au(x) changement(s) de l’être humain est très bonne, peut-être même instinctive. Où que l’on soit, quoi que l’on fasse, la machine se met en route: on se lève le matin, on va « bosser », on mange, on fait le ménage, on se lave et on dort. Que l’on dorme sous une moustiquaire bercés par les hurlements des chiens voisins, que l’on se douche à l’eau froide de bon matin, que l’on petit-déjeune avec une tartine de confiture ou un bol de riz au curry, que l’on mange avec une fourchette ou sa main droite, que l’on boive de l’eau chaude et pas du Perrier, du thé et pas du café, que l’on ait 2 T-shirts et pas 14, que l’on introduise des procédures d’asile ou que l’on chante Itsy Bitsy Spider avec des enfants handicapés, tout cela n’est finalement pas très compliqué. Le changement c’est bon pour le moral, pour l’esprit, pour le corps. Ca nous renforce. On a l’impression de pouvoir accomplir encore bien d’autres choses, d’accepter bien d’autres défis, ici ou ailleurs, maintenant ou plus tard.

Bref, on est vachement content de notre expérience à la Blue Rose School ! 😀

La preuve en images